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Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain

C’est un des programmes les plus ambitieux de France pour une collectivité de cette taille : en tant que porteur du projet, Nîmes Métropole a signé la convention pluriannuelle 2021-2024 du Nouveau Programme national de renouvellement urbain (NPNRU).

Une transformation en profondeur

Sur Pissevin-Valdegour, l’avenue des Arts deviendra un espace public majeur avec des commerces et des équipements publics. Des parcs linéaires hydrauliques permettront aussi de gérer au mieux le ruissellement des eaux. Enfin, la démolition des dalles et des viaducs facilitera les déplacements et l’accès aux résidences.

Du côté de Chemin-Bas d’Avignon-Clos d’Orville, la mixité des types d’habitats sera favorisée pour rompre avec l’image du parc dit industrialisé. Un nouveau parc urbain et paysager sera réalisé, un nouveau pôle médical est d’ores-et-déjà ouvert.

Enfin au Mas de Mingue, il s’agira notamment de redonner sa place au Valat de Riquet, permettant ainsi de développer un paysage agricole urbain.

Une priorité : le logement

Si le document-cadre du NPNRU porte sur les trois quartiers nîmois ciblés, il va bien au-delà puisque la reconstitution de l’offre de logements démolis concernera onze autres communes de Nîmes Métropole.

Cette opération, portant sur 1 117 logements, est chiffrée à 167 M€ et se fera à 50 % en dehors de Nîmes. Son but : offrir des conditions de logement abordables aux ménages modestes. Des démolitions ont ainsi déjà été réalisées, à l’image des 80 logements de la barre d’immeuble de La Boule d’Or, au Mas de Mingue.

Puis la tour Jean Perrin (101 logements) et la tour Avogadro (64 logements) à Valdegour, les immeubles Georges Bruguier (60 logements) et Jean Moulin (40 logements) au Chemin-Bas d’Avignon.

En 2022, ce sera autour de l’immeuble Pollux (118 logements) sur Pissevin. À noter que des travaux d’urgence sur les copropriétés dégradées Wagner ont également débuté en 2021 pour plus de 5 M€, financés à hauteur de 4,7 M€ par les crédits ANAH de Nîmes Métropole. Par la suite, une rénovation énergétique ambitieuse viendra harmoniser les bâtiments.

Des investissements, pourquoi ?

  • Démolir 1 123 logements locatifs sociaux et en copropriétés dégradées qui seront reconstitués à 90 % en dehors des quartiers ciblés (sur Nîmes et sur des communes de Nîmes Métropole).
  • Réhabiliter 831 logements sociaux (remise en état).
  • Résidentialiser 713 logements sociaux (requalification des pieds d'immeubles : espaces verts, parkings…).
  • Créer des programmes d’accession sociale à la propriété et de logements locatifs libres.
  • Créer des aménagements urbains et des dispositifs hydrauliques.
  • Réaliser des commerces et de l’immobilier à vocation économique.
  • Construire des équipements publics.

Sans oublier la poursuite des travaux de la ligne de tram'bus T2, colonne vertébrale du NPNRU qui permettra de désenclaver les quartiers.

En chiffres

LES DÉMOLITIONS

  • 1 123 logements démolis (1 055 logements locatifs sociaux et 68 logements privés dans les copropriétés dégradées) : 705 à Pissevin-Valdegour, 168 au Chemin-Bas d’Avignon et 250 au Mas de Mingue
  • 1 117 d’entre eux reconstitués

LE BUDGET

  • 470 millions d'euros investis dans les quartiers Pissevin, Mas-de-Mingue, Chemin-bas-d'Avignon
  • Financés par l'Europe, la Caisse des dépôts et consignations, la Région Occitanie, le Département du Gard, l'Anah, Nîmes Métropole, les taxes, la Ville de Nîmes, l'ANRU, les bailleurs sociaux

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