Une gare, mais pas seulement….

Elle n’existe pas encore mais déjà on l’indique et la nomme : la gare de Manduel. Ce qui n’était qu’un projet vient de prendre corps, lorsque le choix du jury de sélection s’est porté sur le dossier défendu par  l’équipe conduite par Bernard Reichen, architecte urbaniste.

Un projet conséquent, qui englobe bien au-delà de la simple gare, puisque l’agglomération a souhaité dessiner un territoire ambitieux, tel que l’avait décidé le conseil communautaire en février 2010.

300 000 m2 de surface au total, dont l’essentiel voué au développement économique. L’intérêt majeur du projet au-delà de son aspect purement esthétique, c’est qu’il inscrit bien ce pôle multimodal dans un carrefour stratégique. Le gage de réussite de l’ensemble est sans doute dans l’accessibilité facilité, bien sûr depuis Nîmes centre, Manduel ou Redessan, mais également vers Alès, Montpellier, Arles ou Beaucaire. 

Activités tertiaires, nouvelles ou en développement, mais aussi zones plus touristiques, ne font oublier le souci d’inscrire l’agriculture dans le projet global, ni même le développement durable, largement pris en compte dans le dossier remis.

La gare ne verra le jour qu’en 2020, quant à l’habitat, demain intégré dans le programme fonctionnel, il ne pourra se mettre en place avant 2021 selon le souhait exprimé.