Nouveau programme de renouvellement urbain - NPNRU
C’est l'un des plans d'actions les plus ambitieux de France pour une collectivité de cette taille : en tant que porteur du projet, Nîmes Métropole a signé la convention pluriannuelle du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU).

Une transformation en profondeur
Sur le quartier Pissevin-Valdegour, la nouvelle centralité Kennedy et la porte des Arts deviendront des espaces publics majeurs avec des commerces, une offre de santé renforcée, des équipements publics.
Un parc des cascades en cœur du quartier, financé par Nîmes Métropole, permettra de gérer au mieux le ruissellement des eaux et d'apporter aux habitants un nouvel espace largement végétalisé.
La démolition des dalles et viaducs, commencée en 2024, facilitera les déplacements et l'accès aux résidences.
Sur le quartier Chemin-bas d’Avignon-Clos d’Orville, la mixité des types d’habitats (notamment les îlots Braque au nord du quartier) sera favorisée pour rompre avec l’image industrielle du parc.
Un nouveau parc urbain et paysager sera aménagé en cœur de quartier sur les emprises de la copropriété du Portal.
Enfin, sur le quartier du Mas de Mingue, en complément de la création d'un nouveau cœur de quartier, des travaux ont commencé pour valoriser le Valat de Riquet et développer un paysage agricole urbain.
Une priorité : le logement
L'objectif du NPNRU est de renouveler le parc social avec des logements de qualité et moins énergivores.
Il concerne trois quartiers de Nîmes, mais la reconstitution de l'offre de logements démolis touche également onze autres communes de l'agglomération. Ce projet, d'un coût de 167 M€, inclut la construction de 1 117 logements sociaux, dont 50 % hors de Nîmes, avec des programmes déjà livrés à Clarensac, Milhaud, Poulx et Redessan.
Après plusieurs années d'études, les démolitions ont commencé, dont celles de la tour Avogadro, la résidence Pollux, la dalle Debussy et la galerie Wagner. Ces démolitions symbolisent la fin d'un cycle urbain et le début de la transformation de nos quartiers.
Par ailleurs, d'autres projets sont en cours, comme l'intervention de l'établissement public foncier (EPF) pour les copropriétés dégradées de Pissevin, les démolitions des tours du Crous, le Plan de sauvegarde Wagner et des actions sur la copropriété des Grillons au Mas de Mingue.
Des investissements dans quel but ?
- Démolir 1 123 logements locatifs sociaux et en copropriétés dégradées qui seront reconstitués à 90 % en dehors des quartiers ciblés (sur Nîmes et sur des communes de l'agglomération)
- Réhabiliter 831 logements sociaux afin d'améliorer le confort des habitants et réduire les consommations énergétiques des logements
- Résidentialiser 713 logements sociaux avec requalification des pieds d'immeubles, des espaces verts et des espaces de stationnement privatif
- Développer des programmes d’accession sociale à la propriété et de logements locatifs libres
- Réaménager l'espace urbain avec renforcement de la végétalisation sur les espaces publics tout en traitant le risque inondation
- Restructurer l'offre commerciale sur les 3 quartiers
- Construire et requalifier des équipements publics
Ces investissements ont par exemple permis de mieux relier les quartiers au cœur de ville, au CHU Carémeau et à la salle de musiques actuelles Paloma grâce à l'insertion de la ligne de tram'bus T2, véritable colonne vertébrale du NPNRU.
Les chiffres clés
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1 123
logements démolis
705 à Pissevin-Valdegour, 168 au Chemin-Bas d’Avignon et 250 au Mas de Mingue
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470
millions d'euros investis
dans les quartiers Pissevin, Mas-de-Mingue, Chemin-bas-d'Avignon.
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1 117
logements reconstitués
sur Nîmes et sur des communes de l'agglomération
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Financements
Europe, Caisse des dépôts et consignations, Région Occitanie, Département du Gard, Anah, Nîmes Métropole, taxes, Ville de Nîmes, ANRU, bailleurs sociaux