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Publié le 16 décembre 2020

​​​​​​​Relocalisation des services de Bercy : Le dossier de Nîmes Métropole retenu parmi 408 candidats

 

 

Le ministère chargé des Comptes publics a communiqué ce jour la liste des 16 villes et agglomérations sélectionnées pour accueillir un ou plusieurs services relocalisés de la Direction générale des Finances publiques (DGFIP), liste qui vient compléter celle des 50 villes présentées en janvier 2020. Le dossier de Nîmes Métropole – porté et cosigné par Franck Proust, président de Nîmes Métropole, et Jean-Paul Fournier, maire de la Ville de Nîmes –, est officiellement retenu par le ministère des Finances sur la base des 5 sites proposés : 4 sur Nîmes et 1 sur la zone aéropôle de Garons.

Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics auprès de Bruno Lemaire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, a présidé ce jour le comité de sélection des communes qui accueilleront de nouveaux services relocalisés de la DGFIP, dans les années à venir notre territoire fait partie des 16 villes et agglomérations[1] retenues dans le cadre de cette relocalisation d’emplois publics de Paris et des grandes métropoles vers des territoires de province.

Engagée depuis près d’un an dans cette démarche, Nîmes Métropole avait vu sa première candidature non retenue au début de l’été 2020. Pour autant, après l’installation du nouveau président Franck Proust, le dossier a été totalement retravaillé par l’agglomération et la Ville de Nîmes dès le mois d’août, en collaboration avec la Direction départementale des Finances publiques (DDFIP) du Gard, pour mieux comprendre les attentes de Bercy.

De nombreux échanges avec les services de l’Etat ont ainsi permis d’optimiser la candidature de Nîmes Métropole en recentrant son offre sur 5 sites : 4 sur Nîmes et 1 sur la zone aéropôle de Garons.  Et de déposer un nouveau dossier fin septembre.

Cette sélection est une véritable reconnaissance des qualités de notre territoire, dont se réjouit Franck Proust : « L’Etat est attentif à notre agglomération, ce qui est une grande satisfaction pour nous tous. En retenant la candidature de Nîmes Métropole, l’Etat reconnaît la qualité de l’accueil et de l’accompagnement des fonctionnaires et de leur famille, la qualité de nos infrastructures, de notre réseau de transports en commun et du cadre de vie que nous pouvons offrir ».

« Je tiens particulièrement à remercier Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, qui a cosigné le dossier déposé fin août. », ajoute Franck Proust. Je remercie également Françoise Dumas, députée, et Laurent Burgoa, sénateur, pour leur soutien. » Et de remercier Frédéric Guin, directeur de la DDFIP du Gard, « avec qui nous avons su tisser des liens particuliers et travailler de concert pour cette candidature de l’agglomération ».

« Nous nous sommes installés au cœur de l’été et depuis la prise du mandat, nous travaillons principalement sur le redressement des finances, un travail laborieux et peu mis en lumière pour mes élus et leur équipe. Ça fait du bien. Nous commençons à recueillir les fruits de l’abnégation et du sérieux », termine le président de l’agglomération.

Cette candidature retenue par l’Etat est donc une première satisfaction signant la voie du redressement et la reconnaissance des ambitions portées par Nîmes Métropole.

Pour aller plus loin :

Cette seconde sélection s’ajoute aux 50 premières villes et agglomérations déjà retenues le 29 janvier dernier, soit une sélection totale de 66 villes qui clôt un processus lancé le 17 octobre 2019 pour accueillir les services relocalisés de la DGFIP – actuellement situés en Île-de-France et dans les grandes métropoles – et leurs personnels, soit près de 2.500 agents volontaires pour cette relocalisation.

Organisations syndicales et membres des services interministériels ont constitué un comité de sélection évaluant les dossiers et territoires sur les critères suivants :

  • Situation sociale et économique ;
  • Attractivité ;
  • Qualité des solutions immobilières proposées ;
  • Conditions d’accueil des agents de la DGFIP.

« Cette démarche de relocalisation des services publics répond aux attentes des usagers, des agents et des collectivités territoriales, et contribue à renforcer la présence de l’Etat dans les territoires », indique Olivier Dussopt.

A noter que 408 communes et agglomérations présentes dans 84 départements avaient répondu à l’appel à candidature.

[1] Amiens (80), Aurillac (15), Autun (71), Cambrai (59), Clermont (60), Dignes-les-Bains (04), Epinal (88), Fécamp (76), Fougères (35), Lannion (22), Loches (37), Mont-de-Marsan (40), Nîmes (30), Riom (63) et Vendôme (41).

 

 

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