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Des Etats Généraux pour répondre à la crise des finances des transports publics nîmois

Yvan LACHAUD, Président de Nîmes Métropole a tenu à réagir aux propos de la CGT relayés dans les colonnes de Midi Libre et faire une mise au point sur la réalité des mesures demandées au délégataire du transport en commun de l’agglomération de Nîmes.
Le service public des transports doit coûter moins cher aux contribuables. C’est le sens des recommandations faite par la Cour des Comptes, et en particulier sur le territoire de Nîmes Métropole où la Chambre régionale relève un financement public de 170€ par habitant.
Pour Yvan LACHAUD, «dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat et de pression fiscale que l’on ne peut envisager d’accentuer, nous avons le devoir de mettre en place une réforme de grande ampleur. Elle doit permettre de financer, non seulement, l’amélioration du réseau et la mise en place des lignes à haut niveau de service de la T1 et de la T2 ; mais également le fonctionnement d’un service qui deviendrait insoutenable à court terme pour la collectivité si l’on ne faisait rien.»
Pour cela, Nîmes Métropole a prévu d’organiser à partir du 3 juin prochain, des Etats Généraux du financement des Transports Publics, sur le modèle de ce qui avait été fait à l’époque du Préfet Gaudin sur la thématique de la sécurité pour assurer la desserte de certains quartiers nîmois. «Cela avait remarquablement porté ses fruits, car tout le monde avait assumé ses responsabilités. Nous voulons en faire de même pour la question de son financement, selon le principe de l’effort partagé par tous : contribuable, usager, salariés, partenaires, et administration.»
Pour le Président de Nîmes Métropole «les inquiétudes exprimées par la CGT sur les réductions kilométriques n’ont pas lieu d’être : elles ne représentent qu’une adaptation de l’offre à la réalité des usages, et ne portent que sur 3% d’entre eux.»
Et Yvan LACHAUD de conclure, dans un esprit d’ouverture : «Je dis d’ailleurs à tous les représentants syndicaux de Tango, que nous attendons beaucoup de leur contribution, et seront donc au premier rang de nos partenaires dans cette réforme.»