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Publié le 20 juin 2013

Inauguration

L’université de Nîmes inaugure son spectromètre de Résonance Magnétique Nucléaire.

Cet appareil de spectroscopie par RMN permet d’effectuer des analyses de composés organiques liquides ou solides en solution dans un solvant (dite RMN «liquide»). Les domaines d’activité concernés sont assez larges : de la chimie organique de synthèse, la pharmacochimie, la cosmétique, la chimie vétérinaire, l’agroalimentaire et l’environnement, les biotechnologies, que ce soit en recherche, développement ou en production et pour le contrôle qualité, les certifications, l’expertise, l’aide à la décision médicale ou environnementale, le bio-diagnostic.

Une ouverture sur l’entreprise

L’acquisition du spectromètre de RMN en novembre 2012 par le laboratoire de chimie bioorganique (LCBO) d’UNÎMES, associé à la Spectrométrie de Masse, a permis de proposer aux acteurs locaux l’accès à des techniques d’analyse sophistiquées indispensables dans un univers où la réglementation sur la qualité, la toxicité, les normes ou encore l’obtention de labels sont très présents. Les sociétés locales disposent donc désormais d’un équipement de pointe unique, à proximité de Nîmes, en bénéficiant d’une répartition des frais de fonctionnement.

Après avoir reçu une dizaine de lettres de soutien de sociétés de tailles diverses, une première convention a été signée le 18 avril 2013 avec la société Cytosial. Leurs premières analyses ont pu avoir lieu au printemps. D’autres conventions devraient suivre pour des sociétés comme Solvay-Rhodia (Salindres), producteurs de composés fluorés, utilisés notamment dans l’industrie pharmaceutique ou Protéus (Nîmes), société de biotechnologie de pointe, spécialisée dans la découverte, l'ingénierie et la production de protéines d'intérêt industriel, ainsi que dans le développement de bioprocédés innovants mettant en œuvre ces protéines.

Un soutien financier des collectivités

L’université a financé 15 000 euros sur le coût total de l’acquisition de l’appareil, soit la moitié du budget nécessaire. Ce projet, répondant au critère de mixité d’usages, a disposé d’un co-finançement de Nîmes Métropole à hauteur de 50% soit 15 000 €, correspondant aux frais d’installation et de déménagement. L’appareil a été aimablement cédé au LCBO par l’entreprise SANOFI-ARAMON.

Le Conseil général du Gard a accordé à l’université pour 2012-2013 une subvention de 7 500 euros pour le fonctionnement de l’appareil. En effet, l’exploitation du spectromètre de RMN nécessite l’utilisation de fluides : azote liquide et gaz, hélium liquide et gaz.

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