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Garons

Située sur l’axe Italie-Espagne, à 10 km de la capitale gardoise, à proximité immédiate de l’aéroport et de l’autoroute Nîmes-Arles, Garons s’affirme comme un pôle de développement économique dynamique.

Sa position sur le plateau des Costières dans un environnement agricole préservé, l’étendue de son parc et ses espaces publics font de Garons « un village dans un jardin ».

La commune

Histoire et patrimoine

Unie aux possessions de l’Eglise, l’histoire officielle de Garons remonte au VIIe siècle, avec la parution d’un texte mentionnant le village.

Auparavant, son histoire se confond avec celle du plateau des Costières occupé par l’Homme depuis des millénaires.

À partir de l’occupation romaine, au IIe siècle avant Jésus-Christ, deux « villas » s’installent sur le plateau : la villa de Campagne et celle de Scieure.

Occupée, au Ve siècle par les Wisigoths, la région qui fait partie de la Septimanie liée au royaume d’Espagne, vit dans l’isolement et l’insécurité.  Selon la tradition de l’époque, les Rois wisigoths font donation aux seigneurs laïques et religieux de domaines qui deviennent des centres d’exploitation rurale, et qui se constituent sur les anciennes villas romaines. Le domaine de Garons, qui fait partie de la villa de Scieure, est la propriété de l’évêque Remissaire, cinquième évêque de Nîmes. Le domaine de Garons restera unis aux possessions épiscopales pendant onze siècles, jusqu’à la Révolution.

Un hameau prend forme et les paysans mettent en valeur la terre et paient à l’Evêque une redevance de 150 livres. Pendant tout le Moyen-âge, on note une intensification de la mise en valeur du sol.

Au XVIe siècle, les guerres de religion puis la révocation de l’Edit de Nantes bouleversent la région. Garons dut probablement à la présence des Evêques de Nîmes de rester catholique. En 1659, Monseigneur Cohon qui prononça le sacre de Louis XIV à Reims, reconstruisit entièrement le château et l’église paroissiale (l’actuelle Mairie et sa chapelle). Durant les luttes fratricides entre Protestants et Catholiques, en 1704, des Camisards massacrèrent plusieurs personnes et brûlèrent quelques métairies sur le territoire de Garons.

La Révolution apporta les plus profonds bouleversements : l’Eglise et le Château épiscopal furent pillés et les propriétés du Prieuré, vendues. Les terres furent morcelées et de nombreux paysans s’établirent dans le village. En moins d’un demi-siècle, la population fut multipliée par six !
Cependant, Garons dépendait alors de la commune de Bouillargues et ce n’est que le 9 octobre 1835 que Garons fut érigée en commune, par ordonnance royale. Le premier maire, Jean Bremond, prit ses fonctions en septembre 1836. La paroisse de Garons reste cependant une annexe de celle de Bouillargues. C’est seulement en 1839, que l’abbé Saunnier en devient le curé.

Au début du XIXe siècle, la commune n’a qu’une superficie de 1204 hectares et sa population compte 700 personnes. L’importance de la vigne ne cesse de croître en raison des débouchés du commerce du vin.

Le phylloxéra, dès 1863, détruit le vignoble français. Celui de Garons n’échappe pas à ce terrible fléau. En 1871, alors âgé de 46 ans, Jacques Comis, bourrelier de profession et propriétaire de vignes, est élu maire. Dès l’année qui suit son entrée en fonction, il loue en affermage le domaine de Scieure qui appartient alors à la Duchesse de Fitz-James, pour se livrer à des expérimentations des divers traitements de sauvetage des vignes. Encouragé par la Duchesse et en collaboration avec le régisseur du domaine de Saint-Bénézet, il expérimente le traitement du chimiste parisien Fichet. Il analyse les résultats de ses propres essais et ceux de plusieurs dizaines de propriétaires de la région de Montpellier. Il tire de nombreuses conclusions sur la résistance des diverses espèces américaines de cépages ainsi que sur les techniques de greffages.

Il expérimente et accentue ses recherches dans le domaine des greffes et propose un nouveau procédé, le « Procédé Comy ». Il obtient un brevet d’invention pour la machine à greffer qu’il crée et propose ainsi une nouvelle technique de plantation à la charrue. Ses découvertes se répandent dans toute la France et à l’étranger, en Italie et au Portugal surtout. Les honneurs se succèdent : en 1881, il obtient le grand prix du concours régional de Nîmes ainsi que de nombreux autres prix dans des concours régionaux, nationaux et internationaux. La revue Universelle des Sciences, des Lettres et des Industries le nomme membre collaborateur et lui décerne pour ses travaux, la médaille d’honneur de première classe. En mai 1882, il est présenté au Ministre de L’Agriculture. Sa machine à greffé est un succès ! Ainsi, le Maire de Garons trouva le moyen de lutter efficacement contre le phylloxéra. Grâce à lui, la commune va connaître une renommée sans précédent dans le monde viticole de la fin du XIXe siècle.

Malgré la culture intensive et la production réputée de plants de vignes, le revenu agricole se détériora en raison du coût élevé de la production, de la faible superficie des exploitations et de la dispersion des parcelles sur le territoire communal. Il entraîna progressivement le départ des Garonnais vers Nîmes. Cet exode de la population fut relativement freiné entre les deux guerres par une importante immigration espagnole et italienne. En 1957, les premiers travaux d’irrigation de la Compagnie nationale d’aménagement de la région du Bas-Rhône et du Languedoc (BRL) modifient totalement le paysage. De nouvelles terres sont mises en valeur et l’espace agricole est valorisé, transformé par la culture maraîchère et les plantations fruitières rendues possibles.

La proximité de l’aéroport de Nîmes-Garons, bien que situé hors de la limite de la commune, est incontestablement un autre facteur d’expansion démographique. En 1948, la Chambre de Commerce de Nîmes acquit le terrain et aménagea une surface bitumeuse de 1 200 mètres. Plus tard, l’aéronautique navale choisit Nîmes Garons pour y construire une base et les travaux menés par l’OTAN, commencèrent en 1958 et aboutirent à un aérodrome à usage civil et militaire.

En 1962, plusieurs familles de « pieds-noirs » et de « harkis » s’installent sur le territoire garonnais.
En vingt ans, la population quadruple, des lotissements se construisent, des industriels, des commerçants, des artisans s’installent. Les municipalités successives créent des équipements collectifs modernes adaptés à l’accroissement de la population. Depuis, une vie associative intense permet des contacts fréquents et amicaux entre nouveaux arrivés et garonnais plus anciens.

Malgré tout ces changements, Garons reste une terre de tradition où taureaux, chevaux et folklore sont à l’honneur, en particulier pendant la Feria de Pentecôte.

Equipements sportifs et culturels

  • médiathèque municipale
  • arènes
  • parc public de 7 hectares doté, d’un plan d'eau de 3 000 m2, d’un parcours de santé et de plusieurs aires de jeux
  • 2 stades,
  • un plateau sportif
  • un tennis avec 3 courts
  • des boulodromes
  • un parcours de santé
  • une salle de gymnastique, danse
  • un dojo
  • un centre de loisirs de 466 m2 situé au Mas de l’Hôpital

Festivités

  • Tour pédestre de Garons, en janvier
  • Fête de l’amandier, en mars
  • Salon européen du flacon à parfum, le dimanche des Rameaux
  • Fête de la Saint Georges
  • Feria et fête votive, en juin
  • Soirées jazz
  • Journée des voisins, fin mai
  • Fête de la musique, le 21 juin
  • Fête nationale du 14 juillet
  • Lire en fête – Soirée contes, en octobre
  • Soirée châtaignes et accueil des nouveaux arrivants, fin octobre
  • Festival Régional du Santon, en novembre
  • Crèche vivante
  • Garons expose ses artistes en décembre

Les élus communautaires

Alain DALMAS

Membre du bureau de Nîmes Métropole
Maire de Garons

Marie-France RAINVILLE

Conseillère communautaire
Conseillère municipale


Infos pratiques

Mairie

M. le Maire : Alain DALMAS

Coordonnées :

Grand Rue
30128 Garons

Tél. : 04 49 29 59 00

Horaires d'ouverture :

Le lundi, le mercredi et le vendredi 8h30 à 12h et de 14h à 17h.
Le mardi de 8h30 à 12h et de 15h à 18h.
Le jeudi de 8h30 à 12h. Fermé l'après-midi.

Service de l'Urbanisme fermé le vendredi après-midi.

Archives communales

Cliquez sur le visuel ci-dessous pour accéder aux archives de Garons :