Inauguration de la station de traitement des eaux usées de la Gardonnenque à Sainte-Anastasie

Jusqu’en 2018, chaque commune disposait de sa propre station d’épuration, aux capacités limitées. Le Schéma Directeur d’Assainissement, approuvé en 2010, a défini le principe d’un regroupement sur une station unique, plus performante et respectueuse de l’environnement.

Le projet s’est déroulé en deux phases :

• Phase 1 (2018) : mise en service d’une première file de 4 500 EH, permettant le traitement des eaux de La Calmette et Dions, avec la création d’une conduite de transfert vers la nouvelle station.

• Phase 2 (2025) : mise en service d’une seconde file de 4 500 EH, permettant le raccordement de Sainte-Anastasie.

La filière retenue, dite « boues activées à faible charge », assure un traitement poussé de l’azote et du phosphore. Les eaux traitées sont ensuite accompagnées par une zone intermédiaire de rejet composée de bassins de décantation plantés de macrophytes et d’une zone végétalisée, garantissant une intégration harmonieuse dans le milieu naturel.

Les anciennes stations ont été réhabilitées : les clarificateurs de La Calmette et Sainte-Anastasie servent désormais de bassins d’orage, tandis que les ouvrages de Dions ont été déconstruits.

L’opération représente un investissement global de 6,5 millions d’euros HT, financé par Nîmes Métropole, avec une aide financière de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse sur la première tranche (401 206 €). 

Comme il y a quelques jours à Gajan avec l’inauguration de la nouvelle STEU, ce projet-ci a mobilisé au total 6,5 millions d’euros HT, et s’inscrit également dans la politique de modernisation des équipements d’eau et d’assainissement menée par Nîmes Métropole. Un nouvel outil au service de la qualité du service public et de la préservation de l’environnement.