Saint-Bauzély

Saint-Bauzély est un village de plus de 580 habitants, d’une superficie de 500 ha, situé à 15 km au nord-ouest de Nîmes, au cœur de la Gardonnenque, en bordure du bois des Lens.

A l’origine, la commune était principalement agricole, une cave particulière est d'ailleurs installée sur le territoire.

Le village compte de nombreux artisans et entreprises, notamment l’abattoir de volailles Duc, qui emploie 250 personnes (anciennement Avigard, créé en 1960) et la société Bermon, usine d’aliments qui emploie 20 personnes.

La commune

Histoire et patrimoine

Histoire

Saint-Bauzély, longtemps appelé Saint-Bauzille, doit son nom au Saint martyr de Nîmes supplicié au IIIe siècle.

Le nom du village a évolué au fil des siècles, marqué par les divers épisodes de l’histoire :

1314 : Ecclésia de Sancto Baudilio
1635 : Saint Beauzely
1793 : Bauzelly, déchristianisation passagère du nom
et enfin Saint-Bauzély.

Patrimoine

Le temple, à l’origine, était une église construite au XIIe siècle sur les fondations d’un temple païen de l’époque gallo-romaine.

Les habitants du village qui sont devenus favorables aux idées de la réforme prêchées par Calvin dès le XVIe siècle, vont vivre de longues années de troubles religieux entrainant des combats locaux entre catholiques et réformés.

L’église sera en partie démolie et servira même de carrière pour la construction des maisons de cette époque.

Incendié en 1703 par Jean Cavalier et ses troupes, il a été reconstruit par ordonnance royale. Le concordat de 1802 donnera l’église aux protestants.

Des pierres de réemploi, notamment dans le mur de l’école et dans le mur de l’ancien foyer, prouvent que le village existait à la période gallo-romaine.

Une pierre taillée, probablement une tête humaine, provenant de l’église ainsi que de nombreuses pierres taillées se retrouvent également dans les maisons voisines.

Une vaste zone, de 17 propriétaires, est classée réserve naturelle volontaire.

Archéologie

Sur le champ Garimond, (suite aux recherches archéologiques et paléontologiques menées par Saturnin Garimond), des restes de vertébrés fossilisés, anciens amphibiens, reptiles et surtout des mammifères ont été retrouvés. Ils dateraient d’environ 35 millions d’années avant notre ère.

Quand Saturnin Garimond récolta là les premiers fossiles de dinosaures, il ne pensait pas qu’il venait de découvrir l’un des plus hauts sites paléontologiques du Languedoc qui est aujourd’hui de renommée mondiale.

Car parmi les restes de dinosaures du Crétacé supérieur, déjà assez exceptionnels pour le secteur, on allait aussi trouver la dent d’un petit mammifère.

Celui-ci est sans doute l'un des premiers représentants de la grande lignée des Thériens (Placentaires vivipares) qui allait s’épanouir à l’ère Tertiaire et, entre autres, déboucher sur l’espèce humaine.