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Générac

Générac est un village situé à une dizaine de kilomètres au Sud de Nîmes, à mi-chemin entre Nîmes, Vauvert et Saint-Gilles, en plein cœur de la région viticole des Costières. Aux portes de la Camargue, la tradition de la « bouvine » y est omniprésente.

La commune

Histoire et patrimoine

Vers l’an 1000, des moines de l’abbaye de Saint-Gilles érigent un petit prieuré qui deviendra, deux siècles plus tard, l’église actuelle de Saint-André.

Le site le plus ancien du village se situe au lieu-dit « Puech Cocon ». Le plateau des Costières réunit toutes les conditions pour que la vie se développe : des terres argileuses faciles à exploiter et du bois en abondance permettant le chauffage et la construction d’habitations. La proximité d’une voie (Via Domitia) et de la ville de Nîmes, favorisèrent les échanges commerciaux et la création de « Généracium », petit hameau de cabanes en torchis en 400.

À partir de 821, Générac est la propriété des Comtes de Toulouse. Au Moyen-Age, le village sert de poste de péage et de lieu privilégié d’observation. Ce site, stratégique, explique la construction au XIe siècle d’un château, sous le règne de Raymond IV. Le fief de Générac est alors attribué à un de ses vassaux. Générac restera dans le domaine des Comtes de Toulouse jusqu’en 1213. En 1248, Générac est le siège des Templiers. Saint-Louis leur attribua le château pour services rendus. Le Château fut ensuite offert à Guillaume Nogaret par Philippe le Bel, pour le remercier d’être allé arrêter le Pape à Rome. À sa mort, en 1314, il est attribué à l’Abbaye de Franquevaux, plus tard à Saint-Gilles mené par l’Ordre de Malte.

Au XVIe siècle, une grande partie des généracois embrasse la Réforme. À cette époque, l’église fut entièrement démolie. En 1648, le Parlement de Toulouse rend aux Généracois l’emplacement de leur église. En attendant sa construction, les Catholiques utilisent la salle basse du Château.


En 1788, le château tombe dans le domaine privé. C’est « un homme ordinaire » qui en a la charge par le biais du contrat de fermage : Jacques Arnichard.

Avec la Révolution, le château de Générac devient un « bien national ».
En 1791, le château et ses terres sont partagés en de nombreux lots et vendus à des agriculteurs. À partir de cette époque, le château fut occupé par plusieurs familles. À l’heure actuelle, c’est la commune qui en est propriétaire.

À partir de 1791, les paysans peuvent acheter les terres du Clergé puis celles de la noblesse. Ils obtiennent le droit de vendre du vin. Parallèlement, le vignoble s’étend. Le village est alors prospère et s’agrandit avec l’installation de nombreux ouvriers agricoles. Déjà au début de l’ère chrétienne, la vigne était une activité florissante. Si bien qu’en 92 avant Jésus-Christ, un Sénateur romain ordonne l’arrachage de la moitié des vignes du village, par crainte de compromettre le commerce des vins italiens… En 1873, il y a 3 marchands. On vend du vin en foudre et fûts, et l’expédition se fait en charrette. À partir de 1900, la vente du vin se développe grâce aux transports ferroviaires. Le 21 avril 1927, 56 agriculteurs généracois se réunissent pour créer la cave coopérative.

Le château

Construit du XIIe au XVIIIe siècle, l’on peut y découvrir un escalier à vis et une façade Renaissance.

Les lavoirs

Les premières traces datent de 1255, on parle alors de « Fontaine des Allemands ». Le premier aménagement a été réalisé en 1810. C’est au milieu des années 70 que les lavoirs ont été fermés pour des raisons d’hygiène et de sécurité.

Musée de la Tonnellerie : à l’intérieur du Château

L’activité de la tonnellerie est la conséquence directe de l’importance du vignoble généracois et de son commerce. Il fallait fabriquer des foudres, des fûts, des quartauts, des feuillettes, des muids, … La tonnellerie devint donc une spécialité du village. Ce métier disparut lorsqu’on commença à se servir de récipients en plastique et en métal pour contenir le vin.

La tuilerie

C’était également une activité importante du village. En effet, le sol y est argileux. Aussi, au cours des derniers siècles, plusieurs tuileries furent construites. La dernière se situait sur l’emplacement de l’actuelle « cité J.Boujassy ». La dernière tour fut détruite dans les années 70.

Equipements sportifs et culturels

  • La bibliothèque municipale
  • Le Musée de la Tonnellerie

Festivités

Avant 1905, les courses de taureaux se déroulaient vers les chemins des Moulières et Puech Cocon. De 1906 à 1965, les courses s’effectuaient sur la place de l’Hôtel de Ville.

Dans les années 50, quelques courses ont été organisées sur l’emplacement du stade des Costières.
De 1965 à 1968, la fête est transférée avenue de la Gare, et les courses, au stade, dans des arènes « portables ».

En1969, les arènes actuelles sont construites sur l’emplacement du Monument aux Morts, ce dernier étant déplacé au cimetière.

La fête a lieu vers le 14 juillet chaque année, depuis 1915.
Avant 1905, les courses de taureaux se déroulaient vers les chemins des Moulières et Puech Cocon. De 1906 à 1965, les courses s’effectuaient sur la place de l’Hôtel de Ville.Dans les années 50, quelques courses ont été organisées sur l’emplacement du stade des Costières.De 1965 à 1968, la fête est transférée avenue de la Gare, et les courses, au stade, dans des arènes « portables ».En1969, les arènes actuelles sont construites sur l’emplacement du Monument aux Morts, ce dernier étant déplacé au cimetière.

Les élus communautaires

Frédéric TOUZELLIER

1er Vice président de Nîmes Métropole
Maire de Générac


Infos pratiques

Mairie

M. le Maire : Frédéric TOUZELLIER

Coordonnées :

Place de l'Hôtel de Ville
30510 Générac

Tél. : 04 66 01 31 14
Fax : 04 66 01 87 72
Horaires d'ouverture :

Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 16h à 18h.
Le samedi de 9h à 12h.

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